Suzanne VARET (nom d’artiste Jasmine Riviere) est née en 1945.
Elle vit et travaille en France, à Genay (Rhône).
DES RENCONTRES…
En 1968, sa rencontre à Paris avec Ivan Wyschnegradsky – compositeur de musique né à Saint-Pétersbourg en 1893, auteur d’une œuvre majeure intitulée la « Journée de l’Existence »,va fortement l’influencer. Comme sa femme Lucille a pu l’écrire : « I can bear the idea of surrendering my own immortality. But not that of Ivan », Jasmine Rivière s’accorde à le considérer comme un bodhisattva, un éveillé.
Encouragée par Ivan Wyschnegradsky, elle entreprend en 1976 des études d’infirmière. Elle pratiquera cette activité durant vingt-cinq ans. La fréquentation d’êtres aux corps et âmes bien souvent « malades » sera pour elle une forte leçon de vie.
En 2002, un voyage en Inde puis sa rencontre avec Lama Teunsang, qui deviendra son Lama-racine, va l’ancrer définitivement dans le bouddhisme tibétain.
… A L’ART, VIA CARTHAGE
En 2007, les vestiges archéologiques de Carthage lui apparaissent comme un immense champ de Vie. L’expérience de ce continuum « existentiel », né du chaos de la pierre et du lien invisible exprimant le flux caché d’un mouvement de vie « éternelle », sera à l’origine de sa création artistique.
« Imaginer (en tibétain migs-pa) s’entend comme d’une concentration de pensée poussée jusqu’à produire l’objectivation de l’image subjective qu’on a imaginée. C’est un état de transe dans lequel les faits et les lieux imaginés se substituent complètement à ceux qui sont perçus dans l’état de conscience normal »
Cette citation d’Alexandra David-Néel extraite de « Mystiques et Magiciens » semble illustrer et s’accorder, parfaitement, à la démarche de Jasmine Riviere.